Claire Brugeron – Fasciathérapeute

En fasciathérapie

Pour prendre rendez-vous : 06 40 27 78 48. La fasciathérapie n’étant pas assimilable à l’ostéopathie, les séances ne sont pas remboursées par les mutuelles.

La première séance

Dans un cadre accueillant et respectueux, nous prenons le temps d’un premier contact : le patient explique les raisons pour lesquelles il vient consulter et l’on aborde l’historique de ses pathologies et de ses symptômes ainsi que leur contexte.

Indications :

  • anxiété, stress, fatigue, chronique, burn-out, …
  • douleurs chroniques : arthrose, lombalgie, cervicalgies, fibromyalgie, rhumatismes
  • douleurs aiguës : lumbago, sciatique, cruralgie, torticolis, tendinites
  • traumatologie : entorse, pathologies musculaires, post chirurgie, cicatrice douloureuse, sportifs
  • pathologies de la sphère crânienne: céphalées de tension, migraines, névralgies d’Arnold ou du trijumeau, acouphènes
  • pathologies de la sphère abdominale et uro-gynénitale : troubles du transit, MICI, névralgies pudendales, règles douloureuses…
  • soins de support : accompagnement pendant les périodes de chimiothérapie…

En fonction de cette anamnèse, des éléments anatomiques et physiologiques concernés, des bilans effectués, je cherche les zones en souffrance, celles décrites par le patient mais aussi celles dont il n’a pas conscience mais qui font partie du schéma tensionnel lié à la pathologie et/ou la douleur. Je dialogue avec le tissu fascial pour libérer les résistances et fluidifier les zones de ralentissement à différentes profondeurs du corps.

Je peux aussi guide verbalement le patient dans ses perceptions ou sa respiration pour optimiser les libérations, favoriser une prise de conscience et lui donner une part active. J’utilise également d’autres outils issus de mon parcours comme les étirements, les techniques méditatives, la cohérence cardiaque, …

Si le patient en exprime le besoin, la discussion de fin de séance permet une lecture de son ressenti et une réponse à ses questions.

La séance dure 1h15 pour les adultes et 1h pour les plus jeunes.

Les séances suivantes

Votre corps est unique, vous êtes unique.

Cette lapalissade a plus de conséquences que ce que l’on peut imaginer. En effet, en fonction de votre constitution, de votre âge, des facteurs épigénétiques, de votre vécu, de l’ancienneté ou de la chronicité de votre maladie ou de vos symptômes, de votre personnalité et du rapport que vous entretenez avec votre corps et votre pathologie, il faudra de une à plusieurs séances pour faire évoluer et/ou disparaître ce qui vous gêne.

Je comprends que lorsqu’un patient souffre depuis longtemps et qu’il éprouve une lassitude née d’une errance thérapeutique ou d’échecs successifs dans les différentes prises en charges qu’il a suivies, il aimerait que « ça disparaisse d’un coup », je l’ai vécu moi-même. Cela se produit, mais le plus souvent il faut rentrer dans un processus pour détricoter ce qui s’est tricoté d’abord dans le silence du corps puis qui a émergé sous forme de maladies et/ de symptômes délétères.

Parfois, certains patients « bloquent » car ils ont des pensées limitantes : « je ne guérirai jamais », « j’ai tout essayé rien ne marche », « je suis comme mon père »… ou restent fixés sur un point particulier. Il faut alors travailler plus sur l’aspect cognitif ou émotionnel.

Une anecdote pour illustrer mon propos :

Jeune étudiante en fasciathérapie un patient vint me voir pour le tableau clinique suivant : il n’en pouvait plus des plaques de boutons sur ses 2 bras qui le grattaient, l’obligeant à se lever chaque nuit pour prendre un bain froid afin de calmer ses démangeaisons. J’étais sceptique sur mes capacités à lui venir en aide mais lui proposais de tenter 3 séances, ce qu’il accepta. Quand il revint pour la seconde séance je lui demandais :

– comment allez-vous ?

– oh toujours pareil….

Quand il revint pour la troisième séance je lui demandais :

– comment allez-vous ?

– oh toujours pareil….

Je me confondis en excuses de ne pas avoir pu le soulager arguant de mon inexpérience et fis le 3eme traitement. Au moment de nous dire au revoir, voyant ma mine dépitée il me dit :

– oh mais il ne faut pas vous en faire, vous savez je dors bien, je ne me lève plus la nuit je ne me gratte plus mais….. (il leva alors les 2 manches de sa chemise ) regardez, ils sont toujours là mes boutons !

En cas de maladie grave comme un cancer, ou de maladie chronique comme par exemple une SEP, une SED ou une fibromyalgie, l’accompagnement se fait en fonction de la fatigue des patients pour relancer la vitalité, soulager les douleurs et offrir un soutien psychologique.

Les séances de fasciathérapie peuvent aussi s’envisager dans une dynamique de prévention, de bien-être et d’antistress;  les rendez-vous sont pris alors à intervalle régulier à votre convenance.

Les adultes ont le choix entre une séance classique d’1h ou des séances longues de 1h30. Les séances pour les plus jeunes durent 45 minutes.

Si vous en éprouvez le besoin et dans certains cas nous pouvons envisager un accompagnement hebdomadaire.

 

En fascia-posturologie©

2 images pour illustrer les 2 axes de mon travail

Se remettre d’aplomb, équilibre et réactualisation du schéma corporel

Quand un choc physique ou émotionnel ou une pathologie vient perturber les repères du corps et que cela entraîne des douleurs, des tensions dans le dos/cou et les membres inférieurs, une sensation de déplacement du bassin, une perte d’appuis ou un mauvais équilibre… Les raisons peuvent être liées aux suites de traumatologie (entorse, fracture,…), aux suites opératoires et aux suites de l’accouchement ; liées à des douleurs de l’appareil locomoteur (colonne vertébrale, bassin, jambes, pieds) qui n’a pas subit de choc ou à des pertes sensorielles (le plus souvent une perte de sensation au niveau des appuis plantaires et du bassin). Elle peuvent aussi être d’ordre psychomoteur : perte d’équilibre, mauvaise coordination, marche réduite, perte d’autonomie…

La personne peut alors se sentir vacillante sans vertige, « à côté de ses pompes », vrillée, flottante…

Cette séance s’adresse aussi aux patients qui n’ont pas de pathologie mais désirent faire un travail au niveau de leur posture.

Quelques exemples du travail que j’ai pu proposer : réinvestir un appui après une fracture à la fin de la rééducation quand la douleur ou la peur persiste, retrouver de la micro-mobilité dans une cyphose dorsale, situer son point neutre postural pour mieux s’équilibrer ou diminuer les tensions dorsales, retrouver de la confiance dans ses appuis après une période de vertige, réapprendre à marcher plus souplement…

Donner à voir qui l’on est : adéquation entre posture physique et attitude mentale

Nous sommes peu conscients de nos attitudes physiques qui parfois révèlent plus que nous le souhaiterions. D’autres fois, nous émettons des signaux corporels qui peuvent être mal interprétés ou qui sont ambigus. Nos attitudes ne sont pas toujours en phase avec ce que nous ressentons. Enfin, il nous est parfois difficile de mettre en action nos élans intérieurs et nos potentiels.

Cette inadéquation peut se révéler handicapante lors de situations où les enjeux sont importants : entretien d’embauche, examens, compétition sportive, besoin de faire évoluer sa vie,… où ce qui émane de la personne, ce qui se donne à voir sera rapidement jugé et évalué par les interlocuteurs.

Par exemple notre posture peut être plus sévère ou rigide que ce que nous ne sommes vraiment et donne à penser que l’on est peu adaptable ; ou bien l’on peut paraître plutôt apathique alors que profondément on sait faire preuve d’une vraie détermination, ou encore on a du mal à donner corps à nos envies.

Nos mimiques peuvent également trahir des sentiments que nous n’avons pas comme cette patiente qui affichait une moue de doute lors d’échanges avec ses collègues alors qu’il s’agissait d’un tic inconscient.

Le travail se fait en co-construction avec le patient, souvent avec des photos pour faciliter la prise de conscience  et l’établissement de points de repère afin d’installer dans les différentes postures du corps, immobiles et en mouvement, le point neutre et la dynamique tensionnelle qui est le juste corollaire de l’intention mentale, de l’élan ou de la compétence psychologique que l’on souhaite voir s’incarner.

 La séance dure 2h : bilans, traitement manuel, exercices et mises en situation

Vous pouvez opter pour des séances ponctuelles ou un pack de 3 séances qui seront effectuées à 15 jours d’intervalle.